Dérivations

Pour le débat urbain

Pour les luttes de territoire et leur monde

On lisait récemment que Jef Colruyt avait pour projet de racheter des terres agricoles. Beaucoup de terres agricoles pour un homme dont la fortune, comme celle de Marc Coucke, s’est encore accrue pendant les semaines les plus dures de la première phase de la pandémie. De toute façon, il avait déjà largement les moyens de sa politique : sa famille fait partie depuis belle lurette des plus grandes fortunes de Belgique (3 703 066 000 euros) et son salaire, sans compter les « compensations », dépasse allègrement le million annuel, trente-sept fois le salaire moyen d’un ses employés. Ces terres que Colruyt convoite serviraient à assurer la capacité du groupe à autonomiser une partie de la production alimentaire nécessaire à ses 220 points de vente répartis sur le territoire belge. Son arrivée sur le marché de la terre agricole contribuerait non seulement à bouleverser le prix et l’usage de ce qui reste de sols arables en Belgique mais concourrait également à vassaliser le statut des agriculteurs, poussés vers une sorte de lumpenisation progressive où un donneur d’ordre unique déciderait à la fois de la production, des conditions de la production et de la vente de la production.

C’est peut-être au regard de situations comme celle-là que les luttes de territoire nous sont si précieuses. Non seulement parce qu’elles emportent toutes les questions avec elles — le territoire et son aménagement, l’environnement, la décarbonation, la bétonisation, la biodiversité, les modes de production, de décision et de propriété, la légalité, le travail, les externalités, la consommation, l’extractivisme, les inégalités sociales, la santé, la démocratie, etc… —, mais aussi parce qu’elles se déroulent le plus souvent là où l’on n’a plus vraiment l’habitude de situer le politique : dans un no man’s land diffus et incertain, loin des mesures repérables et rassurantes des villes.

Ces luttes ne permettent pas seulement aux habitants et à leurs soutiens de s’affirmer collectivement dans un environnement devenu inhabitué aux rapports de force — mais pas, en revanche, aux rapports de domination. Elles constituent surtout un important vecteur de convergences et de complicités, riches de dépassements et de déplacements, notamment vers des segments de populations lassées de subir des mesures et des décisions toujours plus éloignées, toujours plus mondialisées, toujours plus hors-sol.

Car les luttes de territoire ne sont pas des isolats, mais les pièces d’un archipel qu’il conviendrait d’appréhender dans une complexité qui n’est pas que géographique. Il faudrait au contraire aller sous la carte pour en apercevoir la trame. Quel serait alors le fil qui relie les luttes contre la méga-prison de Haren (combat perdu par tricherie), contre l’arrivée d’Alibaba à Bierset (combat en cours), contre l’implantation d’une usine de transformation de pommes de terre à Frameries (combat possiblement gagnable), contre l’accaparement de sentiers publics par de riches propriétaires prédateurs comme à Harre (combat à rebondissements incessants) ou encore contre les accès routiers et les parkings du zoo de Pairi Daiza (combat inégalisé par médias interposés) ? Ce fil, ce serait sans doute la capacité à dévoiler les impossibilités et les contradictions manifestes existant entre ce qui affecte localement un territoire dans le concret de son environnement écologique et social et les discours provenant des décideurs politiques et promettant d’engager une transition juste, globale et véritable. Ces luttes montrent qu’un tel découplage est impossible.

On en voit une assez belle illustration à Arlon où l’occupation d’une ancienne sablière de Schoppach par des (jeunes) activistes a montré à quel point de (vieux) réflexes camouflés sous une rhétorique « durable » et « respectueuse de l’environnement », voire même « soucieuse de l’avenir de nos enfants », entendaient mettre au pas le réel. La persévérance et le courage — les zadistes vivent et dorment dans le bois, par tous les temps et sous toutes les conditions, depuis le 27 octobre 2019, il fallait bien quelque raison pour imposer à son corps un tel traitement — n’ont pas suffi jusqu’ici |1| pour entamer la décision des dirigeants de l’intercommunale Idelux ou des autorités communales arlonaises de mettre sur pied un projet de zoning amputant la ville et la région d’une trentaine d’hectares supplémentaires. Décrétant pollué, à l’occasion de l’occupation, un site dont elles assuraient de l’innocuité à peine un an auparavant devant les habitants et les médias locaux, les autorités politiques, économiques et forestières se sont progressivement enlisées dans un discours public prônant la rationalité et le sens de la responsabilité quand il devenait de plus en plus apparent que la raison et la détermination dormaient dans les bois.

Au début du mois de février 2020, on apprenait que 10 000 hectares de forêts ou de bois wallons avaient fait l’objet, en quelques années seulement, de coupes sauvages et illégales de la part d’agriculteurs, de propriétaires terriens ou de promoteurs immobiliers désirant étendre leurs possessions à des fins strictement et systématiquement mercantiles |2|. Outre que l’on serait fondé à se demander comment des fonctionnaires de la DNF |3| n’ont pas vu disparaitre sous leurs yeux ou en tout cas sous leur responsabilité un peu moins de la surface totale de la Ville d’Arlon (qui fait 118,6 km2), on reste épatés par les leçons en gestion et en conservation que leurs agents donnent en réponse à l’occupation (elle aussi illégale, mais là on le voit) d’une portion infime d’un territoire que leurs occupants désirent précisément préserver des coupes et des abattages… Ce qui n’est pas compris ici par des instances excipant d’une bonne foi à toute épreuve et d’un intérêt proclamé pour la biodiversité, c’est précisément le travail à la découpe qu’elles entendent effectuer sur un territoire vivant. Sur ces trente hectares aujourd’hui occupés, il est projeté ici « une réserve naturelle domaniale », là « un parc d’activités économiques nouvelle génération », plus loin encore une zone « destinée à la régénération de la biodiversité » |4|. Cette vision inorganique du territoire et fonctionnaliste de la nature qui se donne pour une approche bienveillante et consensuelle des intérêts des uns et des bénéfices des autres est très exactement la raison de la présence des zadistes sur le site de cette ancienne sablière. Prétendre que l’on peut mettre le réel en tranches, comme le font les autorités politiques, économiques et forestières luxembourgeoises, c’est tout simplement ambitionner de trancher dans le réel. Assigner au vivant des espaces définis pour lui et déterminés par un objectif mesurable, c’est aussi régler son pas sur celui de l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA) pour qui les espèces du vivant sont, selon la définition en usage, des « unités de fourniture de services écosystémiques » dont certaines, comme l’indique Stéphane Foucart |5|, peuvent se trouver en situation de « redondance fonctionnelle ».

Lire la description que fait l’AESA des espèces végétales et animales ou entendre le détail du plan de reconversion d’une forêt tel qu’il est schématisé par Idelux, c’est recevoir un faire-part mortuaire supplémentaire. Nous en avons reçu beaucoup déjà, ils sont venus de forêts en feu, de mers plastifiées, de montagnes sans neiges, de glaciers désagrégés, de permafrosts liquéfiés et de bien d’autres expéditeurs encore, mais celui-ci nous est envoyé par des gens qui révèlent l’identité de la prochaine victime et entendent nous rendre complices de son exécution. Ce qui est appelé à décéder ici, avec cette approche fonctionnaliste de la ressource et de la mesure évaluative, c’est très précisément le lien et les interactions qui vivent dans le vivant, y compris donc avec le vivant non-humain. La sélection à quoi mène cette « redondance fonctionnelle » et qui est par exemple opératoire pour les abeilles (à quoi sert-il en effet d’avoir en même temps des abeilles domestiques et des abeilles sauvages ?), on ne se demande même plus si, mais on se demande quand on la fera valoir pour décider du trop-plein de pauvres ou d’improductifs ou de migrants ou de sans abri ou d’entêtés ou d’audacieux. Choisir de se choisir reste le luxe ultime. Décider de la redondance des autres, au final, quelle position vertigineuse… C’est en permettant ce dévoilement que les zadistes de la Zablière ont dépassé la question devenue somme toute assez classique de l’occupation d’un bois à défendre.

C’est bien pour cela que ces combats contre de grands et petits projets nuisibles ou inutiles |6| nous sont tellement nécessaires. Leur grand intérêt, outre d’être de puissants révélateurs des impasses, des impensés et des impossibilités qui sont à l’œuvre et en cours, est surtout d’être situés exactement là où il n’est plus possible d’éviter l’affrontement avec ceux et ce qui prétendent dominer et soumettre le réel. Ils nous rappellent qu’il n’est pas plus plausible de séparer ce qui appartient au local et ce qui ressort du global que de distinguer entre ce qui serait le vivant et ce qui constituerait l’humain. C’est à ces mises en tranches du réel au nom du réalisme que s’opposent frontalement et audacieusement ces luttes de territoires.

Précisément. Une manière pas tout à fait sotte d’observer comment l’on soumet le réel d’un territoire à des processus de domination, de soumission et finalement d’effacement serait peut-être bien d’observer ce que l’on y ajoute et ce que l’on en soustrait. On peut y ajouter par exemple un zoning, un parc d’attraction, un môle commercial, une portion d’autoroute, des déchets… On peut en soustraire un sentier, une forêt, un arrêt de gare, un bureau de poste, un hôpital… Tous ces ajouts et toutes ces soustractions sont puissamment idéologiques en ce qu’elles indiquent les usages voués à disparaitre (aller lentement, utiliser des services publics…) au profit des fonctions appelées à s’imposer (consoler de l’angoisse sociale, externaliser les conséquences de la production ou de la consommation, produire de la vitesse…).

Ce cadastre-là, celui des suppléments et des retranchements, mériterait d’être dressé, devrait l’être. Non pas seulement en pointant sur une carte les sites et les zones qui font l’objet de prédations ou de déprédations |7|, mais dans le détail. Décrire ce qui s’additionne ou ce qui est défalqué ne peut être qu’une affaire de détails. Disposer d’une méthode clinique de repérage et de répertoire est devenu essentiel. C’est à cette première condition, à celle d’être en mesure de congédier méticuleusement des arguments et des raisonnements — au premier rang desquels l’on trouve rituellement la promesse ou la menace de l’emploi — que l’on pourra travailler à une reconquête durable et collective de ces lieux ou bien surinvestis ou bien au contraire en cours de désintégration. Avoir raison sur le fond n’est cependant pas suffisant : ces soixante dernières années, à compter du Printemps Silencieux de Rachel Carson suivi, dix ans plus tard, par le Rapport Meadows sur la croissance |8|, jusqu’aux différents écrits du Giec |9|, fourmillent d’exemples de mises en garde politiques et scientifiques dont les effets auront été finalement négligeables… Outre qu’un certain type d’illégalité est bienvenu sinon indispensable pour espérer remporter de telles luttes, l’élément véritablement décisif, à mon sens, est non seulement de parvenir à communiquer aux habitants du territoire ce qui est censé leur être ajouté ou retranché, mais d’être rejoints et surtout dépassés par eux. Olivier Leberquier, directeur de ce qui est devenu la Société Coopérative Ouvrière de Production des Thés et Infusions 1336 près de Marseille, expliquait ainsi le rôle décisif d’une petite somme remise en soutien par des héritiers d’un vieil homme décédé quelques jours plus tôt. Cette enveloppe remise en mains propres, arrivant à un moment où les travailleuses et les travailleurs de ce qui était encore une usine appartenant à la multinationale Unilever commençaient à se fatiguer d’une lutte d’occupation qui durait depuis plusieurs mois (et qui allait durer au total 1336 jours), leur a tout à coup fait comprendre qu’ils se battaient pour autre chose que pour leur emploi. Cette expérience de la désappropriation d’une lutte et de sa mise en commun répond en miroir à l’opacité et à l’absence de publicité |10| à quoi l’on reconnait d’ailleurs immanquablement une intervention territoriale en gestation.

La liste des GPNI (Grands Projets Nuisibles et Imposés) identifiés est longue, la pression sur les territoires s’accentue d’année en année et la mise en place de certains d’entre eux sera très directement décisive pour notre avenir proche. C’est le cas pour l’installation de la 5G partout sur le territoire et pour l’arrivée d’Alibaba, géant chinois de l’e-commerce, à Liège. Ces deux chantiers ont commencé d’être (bien) documentés et le compte de ce qui serait ajouté au territoire (béton, trafic, bruit, consumérisme, ondes, carbone) et de ce qui en serait retranché (sécurité, calme, santé, liberté) est relativement aisé à faire |11|. En raison même des imprécisions des promoteurs et de l’absence de réelles « études d’impact », l’on notera qu’aucun de ces préjudices n’est même compensé par l’annonce d’une plantureuse création d’emplois dont on claironnerait fièrement la quantité et la qualité. Pour la 5G comme pour Alibaba, tout semble finalement réductible à une question d’image et d’adaptation pour les opérateurs publics et politiques : plutôt maintenant que trop tard (pour la 5 G) et plutôt chez nous que chez le voisin (pour Alibaba). De quoi aurait-on l’air si on ratait le train du progrès, explique-t-on. Il est encore moins question, alors, de manquer l’avion…

Certes. Mais avec la conjonction de la technologie de la 5G et de la logistique d’Alibaba, c’est pourtant bien à une recomposition du monde que l’on nous oblige à prendre part. Et pas seulement parce que la vassalisation des économies, des systèmes socio-politiques et bien entendu des cultures — que ce soit le fait des Etats-Unis ou, comme c’est plus probable, de la Chine — n’est pas une possibilité parmi d’autres, mais une conséquence directe de tels projets de croissance portés par des autorités publiques au nom d’un très variable intérêt général. Mais aussi parce que cette soumission de l’intérêt général devant une croissance et une puissance supérieures suppose en réalité la dissolution du souci commun, du souci du commun, du souci pour le commun. La 5G, surtout si elle est associée à une capacité démultipliée de produire et de diffuser de façon totale de la consommation de consolation et du comportement de conformation |12|, ne contredit pas seulement le vivant, mais elle contrevient au vivable.

Il y a de quoi faire devant cette vente à l’encan du vivant et du vivable — et il faudra bien entendu le faire — même si l’impact de ces technologies HD sur les libertés publiques et privées risque de nous rendre la tâche plus compliquée au fur et à mesure qu’elles seront implantées et qu’elles deviendront opératoires. La façon dont la Chine utilise la reconnaissance faciale tant pour le repérage des personnes porteuses du virus Covid-19 |13| que pour la traque de ses citoyens ouïghours |14| donne une idée de la plasticité des technologies de contrôle et de leur capacité à embrasser globalement et totalement les sphères privées et publiques des individus et de leurs engagements.

La disparition des replis, des méandres et des commissures figure à l’agenda rapproché de tout qui, sur cette planète, participe à l’économie et à la politique de prédation ultime. Et c’est ici, dans l’effacement programmé du surnuméraire, que se lient ces luttes dans ce qu’elles représentent aujourd’hui et dans ce qu’elles annoncent de demain. C’est ici que les questions environnementales, sociales, politiques, économiques et culturelles au sens large du terme se recoupent et se rejoignent. Le local est une expérimentation du global.

Alors, autant dire qu’un programme de réduction de 55 % des gaz à effet de serre en Belgique à l’horizon 2030 ainsi que le prévoit la récente déclaration gouvernementale fédérale n’aurait de sens qu’en donnant a priori raison à toutes les luttes de territoire en cours et à venir. Permettre l’accaparement des terres arables par Jef Colruyt, l’arrivée d’Alibaba à Bierset et l’implantation de la 5G partout, pour ne prendre que les cas les plus notoires, en même temps qu’annoncer cet effort drastique (on rappellera que les diminutions de gaz à effet de serre durant le confinement avec une économie sévèrement à l’arrêt n’étaient qu’à peine 10 %), est non seulement injustifiable mais surtout illégitime. Laisser ces projets se dérouler, sans à tout le moins proposer un moratoire général et immédiat, ne pourrait alors signifier qu’une seule chose : que l’on a choisi de laisser vivre ceux dont l’humanité est déjà morte.

|1| Soyons prudents et prenons date, ceci a été écrit en septembre 2020…

|3| La DNF en Belgique est le Département de la Nature et des Forêts.

|5| Voir Foucart, S., « Fonctionnaliser la nature ? », Le Monde, 2-3/2/ 2020.

|6| L’autre acronyme utilisé pour décrire ces luttes de territoires est GPII, Grands Tavaux Imposés et Inutiles.

|7| La carte qu’a dressée récemment le site Reporterre des situations françaises de luttes donne par exemple l’ampleur d’un certain désastre général sans aller jusqu’à documenter chaque problématique. Plus récemment encore, le magazine belge Imagine a produit une cartographie similaire, heureusement plus détaillée. Voir https://reporterre.net/La-carte-des-luttes-contre-les-grands-projets-inutiles et https://www.imagine-magazine.com/libre-acces/une-carte-des-luttes-citoyennes-territoriales-et-environnementales/

|8| Le Printemps silencieux, essai de Rachel Carson à propos de la menace du DDT et considéré comme l’ouvrage pionnier de l’écologie politique, a paru en 1962. Le Rapport qu’a établi le couple Meadows pour le compte du Club de Rome et qui traitait des limites de la croissance dans un monde fini date quant à lui de 1972 : on lui reconnaitra d’avoir mis sur la table le terme croissance, même si toutes les croissances envisagées dans le rapport ne se valent pas.

|9| C’est pareil pour les rapports du GIEC qui mêlent sciences dures et sciences sociales, et surtout « sciences » économiques, offrant par là un biais à celles et ceux qui, comme le rappelle Daniel Tanuro dans son dernier ouvrage Trop tard pour être pessimistes, se satisfont ou réclament une vision conservatrice ou minorée de la situation.

|10| Au sens de la formule « Publicité, sauvegarde du peuple », datant de la Révolution française, et qui est aussi la devise de la Ville de Verviers.

|12| Le concurrent américain d’Alibaba s’est ainsi lancé sur le marché de la santé et de l’assurance santé, sur le terrain de la sécurité sociale, soulevant la question suivante posée par le Washington Post (qui appartient pourtant à Jeff Bezos…) : « Que se passe-t-il, par exemple, quand une société qui a accès à notre liste de courses hebdomadaire, à nos habitudes alimentaires et à notre assistant personnel numérique s’occupe aussi de nos soins médicaux ? ». On lira avec intérêt à ce propos : https://www.courrierinternational.com/article/amazon-sattaque-au-marche-de-la-sante ainsi que https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/12/les-ambitions-meconnues-d-amazon-dans-la-sante_6029236_3234.html

|13| Voir Froissart, C., « Le coronavirus révèle la matrice totalitaire du régime chinois », Le Monde, 12/2/2020.

Pour citer cet article

Hermant P., « Pour les luttes de territoire et leur monde », in Dérivations, numéro 7, mars 2021, pp. 298-303. ISSN : 2466-5983.
URL : https://derivations.be/archives/numero-7/pour-les-luttes-de-territoire-et-leur-monde.html

Vous pouvez acheter ce numéro en ligne ou en librairie.

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