Histoire, restauration et identité : Le patrimoine immobilier dans le schéma stratégique de Charleroi

À compter de la crise industrielle survenue dans les années 1970, l’image de la ville de Charleroi a périclité. Néanmoins, depuis quelques années, un nouvel élan venant des autorités communales, mais aussi des habitants de la ville et de sa périphérie, vise à la redynamiser. Des financements européens sont débloqués et des investissements privés voient le jour pour faire renaitre Charleroi de ses cendres et la transformer en métropole attractive à un niveau national, mais aussi international. Évidemment, il est primordial d’inscrire toute cette énergie dans un projet cohérent et durable ; c’est pourquoi la Ville a décidé de mettre en place une équipe Bouwmeester pour analyser les strates urbaines laissées par l’histoire et proposer un plan stratégique de développement urbain. Ce plan agit notamment sur des éléments du patrimoine immobilier carolorégien par la mise en place de projets de rénovation accompagnés ou non de réaffectation.

Dans le discours de la Ville ou du Bouwmeester, l’accent n’est pas spécifiquement mis sur la valorisation du patrimoine carolorégien. Il faut dire que Charleroi n’est pas particulièrement connue pour ses édifices historiques ou son histoire culturelle artistique. En effet, Charleroi est une ville relativement récente puisque sa fondation date de 1666, c’est pourquoi son patrimoine est relativement récent. Néanmoins, beaucoup de projets issus du schéma stratégique sont orientés vers des bâtiments classés, présents dans l’inventaire du patrimoine culturel immobilier, ou qui possèdent une valeur patrimoniale pas encore reconnue, parce qu’ils sont des monuments emblématiques de la ville et font partie de son identité particulière. Ces édifices caractérisent les trois périodes de développement urbain précédent la période de crise qu’a connu la ville.

Charleroi forteresse

La première période correspond au développement de la ville forteresse. C’est la première structure urbaine de la ville. Elle a pour fonction principale un rôle militaire sa position stratégique causera de nombreux sièges et changement de domination. Malheureusement, il ne reste aujourd’hui presque aucune trace visible de la forteresse originelle et de ses évolutions. Néanmoins, sa caractéristique principale fondatrice existe toujours aujourd’hui : la place Charles II. En effet, la morphologie urbaine de la ville haute s’organise autour d’une place centrale de forme hexagonale depuis laquelle rayonnent six rues, anciens axes militaires donnant vers les bastions et permettant donc un contrôle visuel de la place fortifiée. Ces rues divisent l’espace urbain en six îlots de dimensions identiques occupés de bâtiments représentant des autorités militaires et religieuses. Les fortifications ayant aujourd’hui disparu, la place est devenue le témoin de cette époque dont la géométrie rappelle les courants urbanistes renaissants. Aujourd’hui, un projet de réaménagement des espaces urbains est mis en place par la Ville qui y intègre la rénovation de la place Charles II.

De nos jours, le patrimoine toujours existant issu de cette époque est constitué de quelques habitations ponctuelles éparpillées dans la ville. Elles sont caractérisées par le style classique, traité de manière plus austère dans la Ville Haute, occupée par des fonctions militaires, ou plus ornementée, parfois avec une forte influence de baroque, dans la Ville Basse, habitée par des commerçants.

L’émergence de la ville bourgeoise

La deuxième période correspond au développement de Charleroi en tant que ville bourgeoise. En effet, suite au démantèlement des remparts commencé en 1867, les autorités décident de construire une ville inspirée des travaux réalisés par Haussmann à Paris. Les grands boulevards d’aujourd’hui datent pour la plupart de cette période. Le patrimoine de cette époque est constitué entre autres de belles demeures bourgeoises aux styles néo-classiques, éclectiques ou Art Nouveau pour les plus récentes. Il existe aujourd’hui de nombreux ensembles de ces habitations que l’on peut retrouver un peu partout dans le centre-ville. Un bel exemple réside sur les quais de Sambre. Le réaménagement de ces derniers favorisant la mobilité douce, la ballade ou la flânerie a d’ailleurs permis de remettre en valeur quelques belles façades, témoins de la richesse de la ville à cette époque.

Durant cette époque, de nombreux équipements sont également construits et existent encore aujourd’hui comme la gare bâtie en 1874 par l’architecte A. P. J. Lambeau (également auteur de la gare de Namur), la caserne Trésignies édifiée en 1882 par Philippe Dumon et P. Lesuisse et la caserne Defeld érigée en 1887, le Passage de la Bourse en 1891, ou l’Hôtel des Postes réalisé en 1907 par l’architecte De la Croix dans un style néo-renaissance flamande. Certains de ces édifices, devenus des monuments caractéristiques du paysage urbain carolorégien, font l’objet de projets de rénovation mis en place dernièrement par la Ville.

En effet, situé non loin de la place Verte, le Passage de la Bourse a été réalisé en 1891 dans un style éclectique par l’architecte Edmond Legraive. Suivant les autres grandes villes européennes de l’époque, Charleroi veut posséder une rue commerçante dotée d’une couverture en verre qui s’appuie sur les progrès techniques et la maitrise des matériaux de l’époque industrielle. Le fer et le verre sont magnifiés et mettent en valeur les façades néo-classiques des commerces. Le bâtiment en ligne courbe reliait la place Verte à l’ancienne Bourse de Commerce démolie en 1958. Les façades et la verrière ont été classées en 1990 et ont fait l’objet d’une première restauration en 2003. Afin de redynamiser le bas de la ville et retravailler l’accès de la gare du Sud jusqu’à la place Verte, un centre commercial, Rive Gauche, a été construit. Ce dernier vient s’accoler au Passage de la Bourse avec qui il communique par un accès intérieur et partage certains commerces.

Autre exemple, la caserne Defeld, construite en 1887, est l’ancienne caserne de cavalerie de la ville de Charleroi. Elle était dotée d’un porche d’entrée aux allures de château moyenâgeux avec des tours et tourelles crénelées qui a été détruit en 2012. Trois autres bâtiments de style classique sont disposés en triangle autour d’une tour centrale. En 2001, suite à la réforme des polices, la Police locale de Charleroi y affecte certains de ses services. Le bâtiment n’est pas classé, il présente néanmoins un intérêt architectural et historique certain. En effet, avec la caserne Trésignies, ils représentent une partie des actions politiques et urbanistiques prises par la ville à l’époque face aux révoltes ouvrières marquant la fin du XIXe siècles, et particulièrement suite aux émeutes violentes de 1886. La présence militaire dans la ville permettait de rassurer la bourgeoisie d’une action rapide possible en cas de débordements.

En 2014 est réalisée la nouvelle tour de police de Charleroi construite au cœur des bâtiments de la caserne par Jean Nouvel en collaboration avec MDW Architecture. Il est également prévu de déménager le Musée des Beaux-Arts (MBArts) de Charleroi dans l’aile principale du complexe de l’ancienne caserne. De plus, depuis plusieurs années, Charleroi Danse, centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, se trouve dans l’aile des anciennes écuries de la caserne qui se sont agrandies dernièrement suite à la construction d’une nouvelle extension.

Cette période de construction de ville bourgeoise moderne aboutit en 1911 avec une exposition pour laquelle sera construite une école servant à perfectionner la main-d’œuvre carolorégienne réputée mondialement dans les domaines du verre et de la sidérurgie. L’École Professionnelle de la Grande Industrie est construite en 1910 par les architectes Gabriel et Émile Devreux. Ses bâtiments sont mis à disposition des organisateurs de l’exposition pour y abriter les salons d’art ancien et moderne. Les architectes ont utilisé un style néo-classique balancé par deux grandes verrières, matériaux symboliques de l’industrie carolorégienne. Le bâtiment est classé en 2004, faisant partie de l’ensemble de l’Université du Travail. L’ensemble est compris dans une zone de protection. Le bâtiment a fait l’objet d’une restauration et son aménagement a été réimaginé afin de revoir sa scénographie. S’organisant sur une superficie de 2 500 m2, le BPS22 est aujourd’hui devenu le musée d’art contemporain le plus grand la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En face, l’Université du Travail (plus particulière le bâtiment Zénobe Gramme) est réalisée en 1911 par les frères architectes Albert et Alexis Dumont dans un style éclectique épuré voulu par la direction de l’école estimant que des façades simples et une absence de décors superflus étaient plus appropriées à la destination de l’éducation ouvrière. L’Université du Travail met en valeur les trois grands domaines industriels de Charleroi par l’utilisation du verre et du fer, mais aussi par la présence de trois grands vitraux aux influences Art nouveau à l’entrée du bâtiment mettant en scène le travail de la houille, du verre et du fer. L’ensemble architectural (avec le bâtiment du BPS22) est classé le 16 juin 2004. Dans le cadre du schéma stratégique mis en place par la Ville, le bâtiment s’inscrit dans le projet d’ensemble de Charleroi District Créatif. Le bâtiment Zénobe Gramme sera dédié à l’enseignement universitaire et aux enseignements supérieurs en regroupant des formations données par l’Université Libre de Bruxelles, l’Université de Mons, la Haute École Condorcet et l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Charleroi, première métropole

La troisième période correspond au développement de Charleroi en tant que métropole. Elle commence au lendemain de la Première Guerre mondiale. Les politiques en matière d’urbanisme de l’époque sont fortement influencées par les architectes et les urbanistes sensibilisés aux problèmes sociaux et économiques provoqués par l’industrie, ainsi qu’aux conséquences des deux guerres mondiales. Le patrimoine de cette époque est caractérisé par l’utilisation des styles Art déco et moderniste. Il est constitué entre autres de beaux ensembles d’habitations bourgeoises dans le nord de la Ville Haute, sur les terrains qui avaient été libérés suite au démontage de l’Exposition de 1911. Le patrimoine de cette époque comprend également les premiers immeubles à appartements, comme l’immeuble des De Heug.

En 1935, l’architecte Marcel Leborgne réalise un immeuble commercial et de rapport sur les quais de Sambre. Ce dernier trouvait les appartements mieux adaptés aux besoins de la société moderne et les voyait comme l’avenir de la ville puisqu’ils permettaient sur une surface réduite le confort et un meilleur rapport qualité-prix. Le bâtiment accueillait aux deux premiers niveaux le magasin de pianos De Heug et cinq niveaux d’appartements reliés par un escalier placé dans une colonne de verre en saillie par rapport à la ville. La façade est composée de verre et de plaques de travertin utilisées comme coffrages perdus, dont l’esthétique rappelle fortement l’école du Bauhaus. En 1995, les façades, toitures et la cage d’escalier sont classés et une zone de protection est mise en place sur une grande partie du quai Rimbaud. En très mauvais état, l’immeuble est racheté par le promoteur du nouveau centre commercial Rive Gauche situé à côté. Les travaux sont en cours et le bâtiment accueillera bientôt des bureaux.

De nombreux équipements sont également construits à partir de l’entre-deux-guerres comme l’agrandissement de l’Université du Travail en 1930 et 1931, la construction d’un conservatoire de musique et de l’Hôtel des Chemins de fer en 1933, ainsi que l’Hôtel de Ville, patrimoine classé, construit en 1935 par Jules Cézar et Joseph André.

L’Hôtel des Chemins de fer a été pour sa part réalisé en 1933 par l’architecte Paul Nouille avec la collaboration d’Henry Van de Velde, précurseur du Mouvement moderne en Belgique, pour la Société des chemins de fer belges (SNCB). Le bâtiment avait été édifié afin de regrouper les bureaux de dispatching et le service médical de la société. Aujourd’hui, il est prévu de créer un tout nouveau quartier qui s’organisera autour de la gare. Il aura pour objectif d’accueillir de nouvelles constructions pour des logements, des bureaux, des commerces de proximité, des services… Une opération qui participera à l’amélioration de l’attractivité du centre-ville. Elle devrait permettre la restauration et la réaffectation de l’ancien Hôtel des Chemins de fer.

Cette vague d’édification est interrompue durant la Deuxième Guerre mondial, et reprendra durant les années 1950. A cette époque, la ville va être marquée par trois chantiers de grande envergure menés par Joseph André : le Palais des expositions en 1953, le Palais des Beaux-Arts en 1957 et la basilique Saint-Christophe en 1958.

Construit sur un terrain occupé auparavant par un terril, le Palais des Expositions est réalisé en 1953. Il comprend 40 000 m2 répartis sur trois niveaux. Le rez-de-chaussée accueille les salles d’exposition et s’ouvre sur un petit parc aménagé à l’avant et le long du bâtiment. Les entrées de l’édifice sont mises en valeur par l’utilisation de bas-reliefs, ainsi que d’une sculpture à l’angle sud du complexe, tous réalisé par l’artiste régional Alphonse Darville. Le bâtiment est toujours utilisé aujourd’hui. Néanmoins, l’ampleur de ses infrastructures a rendu son entretien difficile, ce qui a provoqué la dégradation du bâtiment.

Le Palais des expositions n’est lui ni classé, ni sur la liste de l’Inventaire du Patrimoine culturel immobilier. Il forme néanmoins l’une des œuvres majeures de l’architecte Joseph André disposant d’un certain intérêt architectural et artistique. En effet, l’architecte a réussi à donner une certaine sensibilité au bâtiment alors que la programmation était surtout conditionnée par la fonctionnalité des espaces. En effet, un travail a été réalisé sur l’esthétique en intégrant des œuvres d’art sculptées sur les façades (caractéristique chez André), et en créant des espaces intérieurs dont la qualité provient de la gestion de la lumière amenée par des voûtes en dalles de verre.

Le Palais des expositions de Charleroi est le plus grand outil du genre de Wallonie et forme un signal important dans le paysage de la ville. C’est pourquoi une transformation et une rénovation du bâtiment sont programmées dans le cadre du projet Charleroi District Créatif. Il y est prévu de réaliser une réorganisation profonde de ses entrées et une rationalisation des circulations profitant d’une ouverture réalisée dans la sa partie centrale. L’aménagement des abords sera également revu par la réhabilitation du petit parc à l’avant du bâtiment qui se prolongera le long de l’avenue de l’Europe pour rejoindre la place du Manège.

Le Palais des Beaux-Arts est inauguré le 24 octobre 1957. Il fût construit à l’initiative du bourgmestre Joseph Tirou. Le bâtiment comporte de nombreuses œuvres d’art peintes ou sculptées d’artistes régionaux réputés comme René Magritte, Pierre Paulus, Alphonse Darville, Ossip Zatkine, ou Jean Ransy. Aujourd’hui, le bâtiment n’est ni classé, ni sur la liste de l’Inventaire du Patrimoine Culturel Immobilier. Il forme néanmoins l’une des œuvres majeures de Joseph André et dispose d’un intérêt architectural et artistique pour les mêmes raisons mentionnées pour le Palais des expositions.

Le Palais des Beaux-Arts subira prochainement des travaux d’isolation afin d’en faire un bâtiment pilote qui répondra à l’exercice difficile d’allier efficience énergétique optimale et respect du patrimoine. Pour ce faire une réorganisation partielle du bâtiment sera réalisée dans les aménagements intérieurs. De plus, la rénovation de la place du Manège implantée en face du bâtiment permettra une revalorisation de la façade du Palais des Beaux-Arts et de ses abords.

De cette période de construction, sont également issus de nombreux bâtiments dans un style tardif du Modernisme à Charleroi, comme l’ancien bâtiment de la Banque nationale de Belgique. Entre 1963 et 1966, la Banque fait construire un nouveau bâtiment sur les quais de Sambre par les architectes Marcel Van Goethem et Albert Guyaux. Le bâtiment très large est rythmé par la verticalité de sa structure lisible en façade. Le bâtiment n’est ni classé, ni présent sur la liste de l’Inventaire Patrimoine Culturel Immobilier. Il porte néanmoins un intérêt architectural en représentant cette phase du mouvement moderniste encore peu reconnue.

Entre 2009 et 2016, des travaux de rénovation et d’extension du bâtiment sont réalisés afin de réaffecter le bâtiment en centre de l’image. Le programme est composé d’un cinéma de quatre salles, d’une grande brasserie accueillant des évènements et des concerts, d’espaces d’exposition, de studios et ateliers, et d’une résidence pour artistes. Le projet est réalisé par le bureau d’architecture V+/Vers plus de bien-être. Au-delà d’un simple lieu culturel, le bâtiment devient un foyer à l’échelle du centre-ville en implantant un vaste passage urbain piétonnier entre les quais et la rue Léopold dans la continuité de la nouvelle passerelle. On y déplace une large sculpture du plan de la forteresse de Charleroi réalisée par Darville qui se trouvait auparavant à l’arrière du bâtiment. La nouvelle programmation vise à attirer un large public allant des plus jeunes aux plus âgés. Avec la rénovation des quais et l’implantation de nombreux projets dans la ville basse, ce projet participe à l’attractivité du quartier auprès des habitants de la région.

Le patrimoine carolorégien possède une valeur esthétique et historique certaine, représentative d’une époque, certes réduite, mais très typée. Sa valorisation participe grandement à l’amélioration de l’image et de l’identité de la ville qui est à l’oeuvre au Pays Noir. Alors que nous sommes dans une nouvelle période de l’histoire carolorégienne amorcée par le schéma stratégique, il est d’autant plus intéressant de d’observer comment son patrimoine, auparavant emblème de richesse économique et de fierté civique, puis signe de désuétude et de pauvreté, est et va encore être revalorisé pour devenir une force qui oriente et façonne plus que jamais la perception de la ville en devenir.

L’amicale Solvay

La société Solvay, implantée depuis longtemps dans la région de Charleroi, souhaitait construire un lieu de détente et de loisirs disposant d’une piscine, de plusieurs salles de réunion et d’une salle de spectacle. Le projet est confié à Eléazar Cozac qui termine le bâtiment en 1939. Le travail de l’architecte est fortement influencé par sa sensibilité aux enjeux sociaux de l’architecture et à l’industrialisation. Son architecture de style moderniste se caractérise par une utilisation intelligente de lignes et de formes simples. Il construit son bâtiment pour Solvay à Couillet, le long de la Sambre, à moins de 5 kilomètres de la gare de Charleroi.

En 1998, la piscine ferme ses porte et léguée à l’ULB. Les façades, toitures, hall d’entrée et piscine intérieure sont classés en juillet 2000. En 2005, le bâtiment est venu à une asbl qui avait comme projet de réaffecter le bâtiment en Centre Islamique Européen pour la Culture et le Dialogue. Néanmoins, les travaux à peine démarrés sont arrêtés faute de moyens financiers suffisants. Depuis lors, le. Bâtiment est laissé à l’abandon et sa détérioration s’aggrave d’année en année.

Implanté à Couillet, le bâtiment offre des opportunités pour le schéma stratégique de la Ville : situé à côté de la zone d’intensification urbaine définie par le Bouwmeester, à proximité du centre de Couillet, l’un des centre dont la régénération est mise en priorité. Il se trouve également au pied d’un terril faisant l’objet du plan d’intensification paysagère. De plus le bâtiment est situé le long de la Sambre, au centre d’un des objectifs de redynamisation du schéma stratégique.

Le bâtiment a été mis aux enchères en novembre 2018 et vendu en décembre. Pour le moment, le projet est de revenir à son affectation originelle de piscine et de lieu de loisir, mais évoluera certainement dans les prochaines années.